Lundi 14 juin

On a tiré des bords toute la nuit et toute la journée pour arriver au port en fin d’après-midi. On aura parcouru 236 milles pour une route normale de 185 milles. No comment.

Heureusement l’arrivée a lieu dans un fjord majestueux, contre un vent glacial, puis on bifurque dans un autre fjord perpendiculaire au premier. Le hasard des vent qui se faufilent entrent les montagnes fait qu’on l’a toujours de face,  mais cette fois à température « normale », si bien que, par contraste, il paraît chaud.

Alors que l’on cherche une place au fond du port (il n’y a, bien sûr, pas de ponton), un appel de phare nous guide. Le conducteur descend et prend nos amarres. Il s’agit d’un plaisancier qui a son voilier au port. Accueillant ! Un bref échange de paroles, remerciements, il pleut, on se sépare.