Mardi 15 juin
La matinée s’étire doucement, après que nous ayons dormi le tour du cadran et plus pour certain.
Nous sommes heureux de trouver une connexion internet, sans quitter le bateau, pour pouvoir mettre le blog à peu près à jour.
Il y a foule de touristes dans les rues. Bizarre, car le coin est quand même un peu perdu. On s’apercevra plus tard qu’un énorme paquebot de croisière est mouillé à l’entrée du fjord. On est plus chez nous !…
Maintenant il nous faut trouver une douche (il est plus que temps). Le syndicat de tourisme nous conseille la piscine. Allons à la piscine. Petite, presque déserte, chaude, avec douches, bain chaud, sauna, c’est la grand luxe. On fait quelques longueurs et on utilise bien toutes les installations.
Alain demande de nous indiquer où l’on pourrait trouver une machine à laver. Conciliabules de l’employée avec une baigneuse. Je fais l’interprète, la moitié du visage envahie de mousse à raser : « il y a une machine au sous-sol que l’on va pouvoir utiliser, à une condition, il faut le dire à personne »( ne le répétez pas non plus !) . On apporte notre (gros) paquet de linge (très) sale à 21h, pour le récupérer le lendemain matin à 10h ; on va le trouver étendu, séché, sur les fils, au sous-sol surchauffé et l’employée le plie avant de nous le rendre. On donnera du vin de France en remerciement, mais que de gentillesse !
Bien sûr, entre temps, on s’est promené dans la petite ville. Beaucoup de maisons sont construites, murs et toits, avec une sorte de tôle ondulée ; rouge avec le toit blanc ou l’inverse, à côté d’une maison bleue avec le toit crème. Les couleurs sont vives ou pastel, mais tout cela forme un ensemble charmant.
Les fenêtres sont souvent en bois, simple vitrage. Il est vrai que l’énergie, comme l’eau semblent inépuisables et bon marché. Autre particularité des fenêtres, elles s’ouvrent vers l’extérieur.